O N Y X
Phrase d'accroche facultative .

• Nom : Onyx.
• Surnom : C'est pas assez court ?
• Sexe : Femelle.
• Âge : 3 ans.
• Lignée :

• Clan :
• Rang :

• Description physique :
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• Description mentale :
• Histoire :
« Un jour, j’ai vu un ange. Non, ce n’est pas une créature ailée, dotée d’un magnifique halo fluorescent jaunâtre. Non, ce n’est pas un être immaculé, d’un caractère sans tâche, d’une histoire propre et simple. Les anges sont partout. Ils ne sont pas principalement dans le ciel. Ils sont sur Terre, non loin de nous. Ils nous observent, nous parlent. Ca peu être n’importe qui, même moi, même toi, même nous, même vous. Ils sont lâches, ou courageux. Ils sont perfides, pervers, ou amical, sympathique. Cet ange, il m’a accueilli, il m’a serré, il m’a embrassé. C’était une émotion unique. On se sentait transporté, au paradis, assis sur un nuage blanc et doux, duveteux. On imagine cette émotion. Obligatoirement. On se sent si bien. Ne croyez pas une seule seconde que l’Ange, c’est quelque chose qu’on ressent. Non, c’est quelque chose qui nous fait ressentir ce qu’on veut ressentir ou quoi doit ressentir. Il me connaissait. Il m’épiait depuis ma jeunesse. Je sentais son souffle, le soir, dans ma tanière, en compagnie de mes congénères, sur ma nuque. Je tressaillais, tout le temps, les yeux fermés. Je sentais sa présence, cette présence réconfortante, chaleureuse. C’est des moments inoubliables, c’est des moments que chaque personne – chaque être – vivent une au moins une fois dans sa vie, mais l’Ange est éphémère, il meurt un jour, et nous mourrons avec. Si notre apparence reste, notre intérieur meurt, notre cœur durci, notre regard change, ce regard sur ce monde, qui semblait si gentil, qui était prêt à nous accueillir. Nous changeons. Tous. Un jour. Soit par la maturité, soit à cause de l’Ange. Vous vous en doutez, l’Ange, c’est l’être qui nous fait rêver, qui nous fait vivre dans un autre monde, rosâtre, magnifique, adorable. L’Ange, c’est celui qui nous fait vivre l’Amour, l’Amour avec un grand A. L’Amour est éphémère. S’il ne l’est pas, c’est que ce n’est pas le bon. Chaque chose fini, même la vie : l’Amour aussi. Il ne peut pas durer vingt ans. Il ne peut pas durer trente ans. Il ne peut pas durer cinq ans. Non, quelques jours de bonheur suffisent. La vie est mauvaise : on doit donc ressentir de bonnes choses, mais pas à jamais, ce n’est pas définitif. On a tous un moment de dépression, après le bonheur. Voilà la vie. La vie, elle se sert de nous : on est des pions. Elle fait des personnes laides, comme des personnes belles. Elle s’amuse avec nous. Elle fait des expériences : comment réagirait-il celui-ci, si on lui arrachait une patte ? Et celle-là, si on tuait ses parents ? Et ce moche, qui se sent bien : comment ferait-il, s’il devenait aveugle, et sourd à la fois ?
On peut comparé la vie a un jeu : tu perds, ou tu gagnes. Il suffit d’avoir de la chance. Mais qu’est-ce que je dis ! La vie, elle créée aussi la chance ! Donc, il faut vivre, tout simplement, et voir ce qu’elle nous réserve. La vie, il n’y a pas de garanti : beaucoup aimerait échanger, ou la revendre. Mais ceux qui sont malades, gravement malades, voudraient vivre. Ceux qui souffrent, veulent vivre. Certains disent qu’ils ont de la chance, mais justement, non. Ce sont nous qui ont de la chance, de pouvoir être en parfaite santé. Dans ce jeu, il y a la Reine : évidemment, c’est la Vie. Dans ce jeu, il y a les Fous : inutile de vous en dire plus, ce seront que des détails superficiels. Dans ce jeu, il y a les Pions : logiquement, c’est nous. Les Fous, ce sont ceux qui ont été testés. Moi, je fais parti des Fous. Vous en avez marre, de ces philosophies qui ne riment à rien ? Mais tout ce que je vous ai raconté, c’est la Vie. C’est l’horrible Vie. Elle nous maltraite. Je m’en vais vous conter ma vie, en passant les détails, globalement, afin de ne pas raviver une blessure bien encrée, profonde, coincée dans la gorge.
Autrefois, il y a deux ans de cela, je me nommais Patte d’Eclat, j’étais belle, heureuse, en parfaite santé, joyeuse, et espiègle. J’étais bête, et jeune. A ce moment là, je n’étais qu’avec Patte Spirituelle, ma sœur, et ma meilleure amie. Nous dormions ensemble, nous vivions ensemble, nous partagions la même reine, le même guerrier, la même couche. Nous étions heureuses. Avant, avant que tout cela n’arrive. Nous passions apprenties, après avoir mêlés jeux en tout genre, et gamelles, ainsi que fugues répétitives et consécutives. Mais tout cela devenait lointain : c’était une nouvelle vie qui s’offrait à nous. « Nuage Spirituel ! Nuage d’Eclats ! » Quels magnifiques noms, n’est-ce pas ? Oui, en effet. Mais c’est à cause de cet apprentissage qu’on vit la véritable facette de la Vie. Je gambadais fièrement, la queue levée vers le ciel, en Terres Libres, en compagnie de mon unique amie. Nous conversions, nous donnant les détails de nos apprentissages. C’était une des premières fois qu’on était séparées. Mon mentor, le chef de Clan, m’aimait beaucoup. Et je ne sais pas si c’est le cas maintenant. On arriva par erreur aux quatre chênes. Il n’y avait pas d’Assemblée. Nous avions fait énormément de chemin. Nous avions faim, et soif. Il faisait nuit. On était perdues. On n’était qu’apprenties que récemment. Je m’allongeais avec grâce, observant avec douceur mon amie, la couvant du regard. Elle fit de même, et se plaça à mes côtés, collant son flanc au mien. Nos moustaches se touchèrent, et nos yeux allaient dans la même direction : en face, où les buissons bougèrent régulièrement. Nous venions de le voir. Un ronflement sonore arriva à nos oreilles : un frisson parcourut mon échine, gonflant ma queue claire et mon dos. Je feulais désespérément, l’odeur de la peur se répandant dans l’air. Je sentais celle de mon amie, elle sentait la mienne. Une bête rousse sortit de la végétation, le nez terriblement allongé, les moustaches atrocement longues, l’odeur horriblement repoussante, la queue extrêmement longue. Nous reculions prudemment, hésitantes. Puis, je fis demi-tour rapidement, et courait, courait, courait, comme je le pouvais, la mort aux trousses. Un éclair traversa mon esprit. Nuage Spirituel. La femelle blanche ne me suivait pas. Je ne sentais pas son souffle. Je ne sentais pas son regard. Je ne sentais pas sa présence. Je ne la sentais pas, près de moi. Je ne sentais rien. Plus rien. J’entendais ma conscience. Elle me disait que j’étais affreuse. Que j’étais lâche. Que j’étais atroce. Que j’étais peureuse. Je culpabilisais. Je pensais au pire, comme tout le monde l’aurait fait dans le cas présent. J’avais peur. Cette Peur, si désagréable. La Peur, celle que redoute tout le monde. Notre cœur bat la chamade, nos pattes collent, nos yeux pleurent, nos forces sont décuplées, tout comme la rapidité. J’avais peur. Pourtant, je continuais à courir, levant un nuage de poussière derrière moi, ne pouvant voir qui était derrière moi. Puis, je m’arrêtais. Je fis volte-face. J’attendais, pendant deux heures, trois heures, immobile, aux aguets, à l’affût du moindre bruit. Quand j’avais l’impression que le danger s’était dissipé, je retournais sur les lieux, espérant voir mon amie seine et sauve, avec son sourire joyeux. Arrivé à destination, je ne vis qu’un tas de fourrure blanche mélangée au rouge sang, dégoulinant. Je n’osais pas m’approcher. Le félin bougeait, lentement, tourna la tête vers moi, m’observant avec cette chaleur familière.
« Nuage Spirituel … Pardonne-moi »
Soufflais-je dans un espoir. Qu’elle me pardonne, qu’elle ne m’oublie jamais. Je m’approchais tout de même d’elle.
« Je ne t’en veux pas, murmura-t-elle, pas du tout. »
Elle sourit, une dernière fois, et je sentis la vie partir de son corps, l’abandonné ; son regard devint vitreux et ses pattes blanches étaient raides. Je pleurais. Mes larmes coulèrent le long de mes joues, mouillant ensuite le cadavre. Je décidais de partir. De fuir. Je ne veux plus m’attacher aux gens. C’était abominable. Je posais mes babines sur son crâne et respira une dernière fois son odeur, avant de la laisser ainsi, étendue sur le sol. Je partais. Je ne voulais plus voir personne. Je me renommais Onyx. J’aurais du être Eclat d’Onyx. Et mon amie, Esprit d’Autrefois. A présent, elle portait bien son nom. Je traînais lentement ma queue sur le sol. Pendant deux lunes, je venais régulièrement sur les territoires de la Rivière, répandent mon parfum sur les arbres, afin qu’ils ne s’inquiètent pas pour moi. Et je vis l’Ange. Cet être différent, l’âme qui est censée être notre âme sœur. Il me sourit, et s’approcha de moi. Un solitaire. Durant quelques lunes, nous vivions ensemble. Puis, il partit, à son tour, tué par un blaireau, comme un malheur n’arrive pas seul.
« Je t’aime, Onyx. »

VOTRE PUF ~
Autre phrase d'accroche facultative .

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